De Christophe Gans (Le Pacte des Loups).
Avec Vincent Cassel, Léa Seydoux, André Dussollier, Sarah Giraudeau, Audrey Lamy, Eduardo Noriega, Myriam Charleins, Jonathan Demurger, Nicolas Gob, Dejan Bucin, Louka Meliava, Wolfgang Menardi, Mickey Hardt, Marie Gruber.
1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce.
Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose.
Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père.
Treize ans après Le Pacte des Loups, Christophe Gans retrouve Vincent Cassel pour la septième adaptation cinématographique du célèbre conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont paru en 1757.
Les origines du conte remontent aux II ème siècle et apparaissent dans Amour et Psychée d'Apulée. A la Renaissance, en 1550, l'écrivain italien Francesco Straparola écrit une version du conte publiée dans Les Nuits Facétieuses (Le Roi Porc).
En France, c'est dans le recueil de Jeanne-Gabrielle de Villeneuve La Jeune Américaine et les contes marins que l'histoire de la Belle et la Bête apparaît pour la première fois (1740). C'est à partir de cette version que Jeanne-Marie Leprince de Beaumont reprend et raccourcit le conte de La Belle et la Bête.
Je n'ai lu aucune critique particulière avant d'aller voir ce long-métrage. Celles que j'ai pu lire ensuite se révèlent assez ou très négatives.
Personnellement, je ne partage pas cet avis. Certes, les décors manquent peut-être par moment de crédibilité mais je crois que c'est un des seuls reproches que je puisse faire au film et cela ne justifie en aucun cas pour moi, les commentaires assassins qui ont été écrits.
J'ai aimé l'atmosphère enchanteresse du film, son ambiance féérique, son surnaturel et sa magie. Lés Seydoux, très juste en princesse malgré elle, seule ou presque dans ce vaste château et cet immense domaine.
J'ai aimé encore la présence de la couleur, notamment dans le changement constant des robes, la nature verdoyante, la fermette et son potager baigné d'une lumière diaphane.
En somme, une version du conte, certes moderne mais non pas moins digne d'intérêt. Un agréable moment de cinéma.
